En 1912, L'abbé BOIREAU, qui fut curé de Saint maurice de 1906 à 1909, sortit un ouvrage retraçant l'histoire de Saint Maurice. Plus tard, M. DAVEVEY sortit un recueil caligraphié, retraçant l'histoire de toutes les communes de la région, en réutilisant et complétant les informations contenu dans les travaux de l'abbé BOIRREAU et de M. Louis-Richard VIAN.
Par la suite, un ouvrage a été écrit par M. Louis DUCERF (1925-2011), historien de notre commune, utilisant comme support le livre de M. DAVEVEY. La municipalité tient à le remercier de nous avoir fait partager sa passion de l'histoire de France à travers la vie du village depuis ses origines, ainsi que son épouse qui nous a confié ces documents. Ce livret contient une trentaine de chroniques sur l'histoire de notre village.
Encore aujourd'hui, un passionné d'histoire continue à faire des recherches sur le passé de notre village. La municipalité remercie également M. Noël Dillmann, qui, s'inspirant des ouvrages précédents, a mis en place une exposition permanente à la mairie de Saint Maurice sur l'histoire de notre village, et sortit un petit fascicule résumant à l'écrit ce que l'on peut observer dans cette exposition.
Les informations que vous trouverez ci-dessous, sont un condensé de ces ouvrages, que nous avons réalisé pour vous

Saint-Maurice s’est implanté sur un « Mont Couronné », butte sur laquelle fut sans doute implanté un établissement religieux dédié au culte de Saint-Maurice, martyrisé en 286 avec sa légion à Agaune (Suisse).
Pendant la Révolution, le nom jugé trop clérical, est remplacé par celui de Montgraviers.
La commune fut créée en 1793 et retrouve le nom de Saint-Maurice, mais ce n’est qu’en 1937 qu’on lui accole de nouveau le vocable de Montcouronne.
Les fréquentes inondations dans la vallée de la Rémarde ont retardé l’occupation du site. On y a retrouvé quelques monnaies romaines mais c’est sur la butte que se fixent les hommes au haut Moyen Âge. On a découvert, côté sud de la Rémarde, des morceaux de poterie et des fonds de four datant du IXème siècle.
On a également retrouvé près de l’étang de la Rémarde, côté nord, les traces d’un ancien atelier sidérurgique important datant de l’époque médiévale. Ces sites indiquent nettement l’existence d’une concentration de sites d’extraction et de transformation de céramique et de métallurgie.
La première seigneurie, celle des Saint-Germain apparaît dans les textes en 1282, la famille gardera Saint-Maurice jusqu’au XVIème siècle. Ce fief relevait de la châtellenie de Montlhéry et possédait des droits de haute, moyenne et basse justice et de tabellionnage (notariat).


La justice est rendue dans une maison sise au n° 1 de la rue Bourguinette, surnommée « l’Audience ». Elle abrite également la prison et le cabinet du tabellion. Jusqu’au XVIIème siècle, c’est souvent devant l’église que les prévôts jugent les accusés et rendent leurs sentences. Les seigneurs de Saint-Maurice et du Marais se partagent les fourches patibulaires à 3 piliers situées à Saint-Maurice, sur la place dite « Les graviers de la justice ».
Le domaine de Saint-Maurice souffre durant la Guerre de Cent ans; il est reconstitué par Catherine de Saint-Germain. A sa mort, il est acheté par les Hurault, seigneurs du Marais.
Lors de la Fronde, le château est très endommagé et est restauré par Pierre Pecquot vers 1660.


A la fin du XVIIIème siècle et au début du XIXème, Saint-Maurice voit se construire des maisons d’agrément, comme « le petit château » bâti pour madame de Soye. L’ancien château en ruine est démoli. A la fin du XIXème siècle s’installe une famille importante du monde industriel et financier, les Dervillé, à qui l'on doit notamment la construction du lavoir.

Une mairie est construite en 1882 par l’architecte Baurienne de Dourdan.